vendredi 30 novembre 2012

L'AURG : un fâcheux mélange des genres

La CCMV a décidé lors de son conseil communautaire du 5 octobre 2012 de démarrer avec l'agence d'urbanisme de la région grenobloise (AURG) une mission d’accompagnement pour le projet de développement territorial du massif du Vercors et de coordination avec le projet de territoire de Grenoble Alpes Métropole.

Nous nous étions déjà étonné de la soudaine nécessité de réactualiser un document parachevé en 2007 et dessinant le projet de territoire du Vercors pour l'horizon 2015 ! La délibération n°3 rappelle toutefois que le transport par câble intervient comme un accélérateur dans les réflexions que doit mener la CCMV pour définir son projet de territoire...

Le périmètre d'intervention de l'AURG pour le compte de la CCMV reste encore flou. 
Si ce partenariat permet d'accélérer le travail, la réalisation des études induit des distorsions de concurrence vis à vis des professionnels du conseil et introduit également un biais d'influence.

Si la pertinence de l'AURG est avérée sur des missions d'observatoires ou d'études territoriales, la proximité entretenue avec la Métro pose, en effet, question.

Rappelons que :

- le financement de l'agence d’urbanisme est assuré par des subventions de ses membres et de l’Etat...elle reçoit à ce titre près d'1 millions d'euros de la Métro (sur un budget total de 4 millions d'euros) ;

- l’agence est une association loi 1901 composée de membres de droit et de membres adhérents. Elle comprend trois instances de délibération : l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration et le Bureau. 9 Représentants de la Métro siègent ainsi au sein de l'assemblée générale et président donc au destinée de cet organisme. La fonction de vice-président est occupée par Yannick Ollivierdeuxième vice-président de la Métro, chargé de l'aménagement du territoire, des grands projets et de la politique des déplacements...tiens donc!

Jean-Michel Evin, directeur général de l'AURG, n'est autre qu'un ancien directeur de la Métro...

- la délibération prise par la Métro en juillet dernier proposait que l'AURG soit mandatée pour assister la CCMV et l'agglomération dans la coordination entre les deux projets. Quelle clairvoyance!

Il aurait été sûrement plus pertinent de commander une étude indépendante et dépassionnée.

Résumons donc : toujours pas de vraie étude du besoin, encore moins de concertation avec les habitants, et maintenant une étude de faisabilité à faire mais aux conclusions déjà positives (forcément) ... confusion des genres quand tu nous tiens !

jeudi 29 novembre 2012

La citation ou "Le dithyrambisme exacerbé"

Vincent Paulus, journaliste, le Dauphiné Libéré, 31/08/2012 :

« Disons-le tout net : tout opposant au projet de transport par câble Grenoble-Vercors ne pourrait qu’y devenir favorable après avoir vu comment fonctionne celui de Bolzano ».


Capacité d’investigation, argumentaire éclairé, pertinence journalistique, ...
tout y est sauf le regard critique ... En même temps, il serait fort peu à propos de glisser un quelconque contre-argumentaire au milieu de ce genre de croyants. 

mardi 27 novembre 2012

La Métro fait fausse route (sans jeu de mots)

Info-trafic du 27 novembre 2012 :

La circulation était fluide ce matin sur les routes du Vercors, ... en cette matinée classée rouge sur le front des déplacements entre domicile et travail dans les deux sens de la rocade Sud et de l'A480

Quelques ralentissements étaient également signalés sur l'A41 à la hauteur de Meylan.


Mercredi est toujours classé vert sur le plateau du Vercors. La circulation restera rouge-orangé sur l'agglomération Grenobloise comme tous les matins des jours ouvrés.

La preuve par l'image : les problèmes de déplacement sont là !


lundi 26 novembre 2012

Quand la Métro facilite la vie de certains entrepreneurs

Le jeudi 9 juin 2011, Marc Baietto, président de la Métro, et Jean-François Roverato, PDG du groupe Eiffage, signaient une convention partenariale Phosphore IV pour la création d'un laboratoire virtuel de prospective en développement urbain durable sur le territoire de l'agglomération grenobloise ... pour la bagatelle de 885 k€ HT !

Depuis, ce projet a sombré et les conditions financières ont largement été revues à la baisse.

Rappelons qu'Eiffage est le troisième groupe de bâtiment et travaux publics et de concessions français, derrière Vinci et Bouygues... un espèce de couteau Suisse puisque ce groupe intervient dans les domaines de la construction, de la maintenance, des terrassements, des travaux publics, du génie électrique, de la métallique...

On « eiffage » tout donc ! Mais, ce divorce à l'amiable n'aura pas fait que des malheureux puisque l'entremise de la Métro a permis l'union (durable?) d'Eiffage au constructeur de transport urbain par câble ... le pseudo local Pomagalski. Heureuse coïncidence ?

On lit notamment dans cet article (bas de page) que ce duo prévoyait, dans l’un des ateliers Phosphore travaillant sur les écomobilités douces et rapides, d’améliorer l’utilisation des réseaux existants et de les prolonger par un transport urbain par câble aérien sur l'agglomération grenobloise. Une vision holistique mais non moins dénuée d'intérêt !

Valérie David, directeur du développement durable chez Eiffage, de rajouter « que les énormes projets d’infrastructures urbaines de transport, gourmandes en euros mais aussi en foncier urbain devenus 'denrée rare', seront moins évidents : il faudra donc des projets plus légers, flexibles, moins chers, à usage multiple et également réversibles ».

Si les arguments ne sont pas fondamentalement incohérents, il reste que ce genre de projet doit servir des dessertes utiles sur des zones congestionnées par le trafic routier... très loin des enjeux de déplacements du plateau du Vercors.

vendredi 23 novembre 2012

La citation ou "Une brève explication de la démocratie"

Pierre Buisson, maire de Méaudre, le Dauphiné Libéré, 31/08/2012 :

« Maintenant ce que les habitants du Vercors attendent de notre part, c'est une véritable explication ».

Que doit-on entendre par explication ? explication du désengagement politique et du déficit démocratique, explication de la crise de la démocratie locale ?

Suite dans les prochaines semaines !

mardi 20 novembre 2012

Un dossier pour comprendre les enjeux du projet de câble Agglo-Vercors

Face à un projet de cette envergure, il était important d'effectuer une synthèse de ses nombreuses facettes et de vous la donner à lire sous une forme détaillée. Pour éviter de porter un jugement à la va-vite, nous avons collecté des informations aux sources officielles et les avons confrontés aux affirmations péremptoires, voire carrément fausses, de ses promoteurs. 

Nous vous soumettons ici ces données et le fruit de notre réflexion pour vous permettre d'établir votre propre jugement. A vous de décider, en toute connaissance de cause, de la validité de ce projet ou de son inutilité.

Le dossier "Réflexions citoyennes sur le projet de câble Agglo-Vercors" est à télécharger ici.



dimanche 18 novembre 2012

Le Dauphiné Libéré à la solde des intérêts de la Métro

Le moins que l'on puisse dire c'est que le Dauphiné Libéré déroule le tapis rouge à la Métro !



Le journal du 16 novembre nous livre une fois encore, un article creux, reflétant bien le lien de connivence qui unit le pouvoir politique grenoblois et ce canard local.

Généalogie univoque avec les articles précédents, toujours aucune analyse de la pertinence d'un tel objet, des arguments gobés tout crus,  aucun regard critique ... un vrai travail de journaliste en somme !

Si cette article était à noter dans une école, le bilan professionnel serait bien faible :

- efficacité et pertinence relationnelle : 10/10 (on ne peut pas dire le contraire!)
- qualité du regard critique : 0/10
- variété et efficacité du contenu : 0/10

La Métro continue d'occuper le terrain sans argumentations nouvelles...

jeudi 15 novembre 2012

La citation ou "La démocratie participative implorée"

Franck Girard, maire de Saint-Nizier, le Dauphiné Libéré, 31/08/2012 :

« Il faut concerter les habitants. Ils doivent donner leur avis. ».

Un avis que l'on suppose purement consultatif à considérer la manière qui a prévalu jusqu'ici.

mercredi 14 novembre 2012

Quelques vérités scientifiques sur les transports

Articulo – Journal of Urban Research est une publication en ligne à comité de lecture qui se consacre aux questions urbaines. Multidisciplinaire, la revue publie des contributions théoriques et empiriques portant sur les transformations sociales, environnementales et économiques des villes et des régions urbaines. 

Le numéro 7 publié en 2011 consacre un article à la réorganisation d’un réseau de transport collectif urbain, ruptures de charge et mobilités éprouvantes à Bruxelles. Bruxelles n'est pas le Vercors ou même Grenoble, nous direz-vous, mais certaines hypothèses scientifiques ou similitudes édictées sur les formes de réseau, les ruptures de charges ou la p
énibilité sont transposables au projet de transport par câble vers le Vercors.

La pénibilité des correspondances
Selon Wardman et Hine (2000), les correspondances sont d’autant plus éprouvantes :
- qu’elles ne se passent pas sur le même quai ou sur un quai adjacent, a fortiori si l’on est âgé, chargé, handicapé, en groupe ou accompagné d’enfants ; 
- que le temps d’attente est long, incertain et que le lieu d’attente est peu hospitalier et que l’on n’est pas sûr d’avoir une place assise dans le nouveau véhicule.

Selon Litman (2008), le temps passé à marcher ou à attendre un véhicule est classiquement perçu comme deux à cinq fois plus long ou plus « cher » que le temps passé à bord ; qu’une correspondance est usuellement estimée à une pénalité de 5 à 15 minutes d’équivalent du temps passé à bord (en sus du temps objectivement passé à attendre) ; un usager préfèrerait donc un trajet direct de 40 minutes qu’un trajet de 30 minutes avec correspondance.

Quand les ruptures de charge rendent l’usage du transport public plus éprouvant, donc moins attractif
A nouveau selon Wardman et Hine (2000), les études montrent que les ruptures de charge constituent un obstacle à l’usage des transports collectifs par rapport à la voiture : « 'seuls les trajets sans changement sont réellement compétitifs face à la voiture' ». En effet, en raison de l’inconfort et de l’incertitude liés aux ruptures de charge, l’usager du transport public n’est bien souvent pas en mesure de mener son voyage avec la même confiance que l’automobiliste dont il faut rappeler que le trajet est par définition direct, même s’il peut être dépendant des aléas de la circulation.

Dans le Vercors, la voiture est le mode de transport le plus rapide
Trajet n°1 : j'habite dans le quartier de la gare de Grenoble et je veux aller skier à Villard de Lans/côte 2000. Trois options s'offrent à moi :
  • option 1 - trajet 'tramway+téléphérique+bus' décomposé de la manière suivante : 11 minutes de tramway ; 5 minutes de transfert ; 30 minutes de téléphérique ; 5 minutes de transfert ; 17 minutes de bus ; 5 minutes de transfert ; 20 minutes de bus = temps total du trajet = 93 minutes.
  • option 2 - l'option skiligne (subventionné par le Conseil Général !) avec le billet combiné autocar Aller / retour dans la journée (trajet direct) + forfait ski.
  • option 3 - ma voiture : temps total du trajet = 50 minutes en condition normale de circulation.
Trajet n°2 : j'habite à la Chenevarie (Lans-en-Vercors) et je travaille au centre hospitalier de la Tronche. Trois options s'offrent à moi :
  • option 1 - trajet 'voiture+téléphérique+tramway' décomposé de la manière suivante : 7 minutes de trajet en voiture  ; 5 minutes de transfert ; 30 minutes de téléphérique ; 5 minutes de transfert ; 26 minutes (avec 1 changement) = temps total du trajet : 73 minutes.
  • option 2 - trajet 'bus+tramway' décomposé de la manière suivante : 43 minutes de bus ; 5 minutes de transfert ; 21 minutes de tramway (avec 1 changement) (temps total du trajet = 69 minutes.
  • option 3 - ma voiture, temps total du trajet = 42 minutes en condition normale de circulation.
Dans tous les cas, la voiture est imbattable. Si l'on compare avec les moyens de transport collectif existants, le téléphérique n'apporte pas de gain en terme de confort et de temps de trajet, bien au contraire il est générateur de rugosité et de pénibilité dans les déplacements.

Simulez vous-même votre trajet
Les calculs ci-dessus ont été réalisés à partir des services en ligne fournis par les transporteurs :
- horaires de la ligne 5110 
- calcul d'itinéraire de la TAG
- calcul d'itinéraire du conseil général de l'Isère
liaison Villard de Lans (village)/Balcon de Villard-Cote 2000/Les Glovettes
- service en ligne Skiligne

lundi 12 novembre 2012

La citation ou "Le made in France"

M. Alain Moyne-Bressand, lors de la séance publique du Conseil général du 18 octobre 2012, suite à l'intervention de Didier Rambaud, sur le projet de liaison par câble entre l’agglomération grenobloise et le plateau du Vercors.


« Je me félicite de ce rapport puisqu'il y a dans notre département des entreprises extrêmement performantes qui jouent la carte des transports par câble. C'est très important que Grenoble et le Vercors soient une vitrine des entreprises que ce soit Poma, Montaz ou Sigma...
Quand vous ferez le cahier des charges, essayer de mettre que les entreprises de notre département aient plus de chance que d'autres pour obtenir le marché ».

Outre le fait qu'il soit consternant d'entendre de la voix d'un député de la République ce genre de propos, rappelons à ce monsieur qu'il existe dans notre pays une législation en matière de concurrence, mentionnons également que Pomagalski est passé depuis juin 2000 sous le contrôle de l'italien Seeber !


La suite à écouter ici : http://web.ltvi.fr/popup/clients/cg38/dates/181012/index.php

(Commission des déplacements, des grandes infrastructures, des routes, des transports
puis Projet de liaison par câble entre l’agglomération grenobloise et le plateau du Vercors - Didier Rambaud).


samedi 10 novembre 2012

Notre futur proche : l’intégration à venir des communes du plateau à la Métro

L’enjeu véritable du projet de téléphérique est à chercher pour partie dans la volonté de la Métro de devenir une Communauté Urbaine (450 000 habitants requis mais aussi une dotation financière supplémentaire conséquente pour La Métro et du prestige pour son leader). 

Pour cela, Marc Baietto doit convaincre encore quelques communes de la rejoindre. Les communes du plateau du Vercors sont dans la ligne de mire après que de nombreuses autres aient refusé l’invitation. Le hic c’est qu’aujourd’hui rien ne relie la Métro au plateau. Le projet de téléphérique est le pied de biche qui doit permettre d’entrer chez ces vertacomicoriens jusque-là récalcitrants (avec un nom pareil faut vraiment qu’ils soient motivés ceux d’en-bas !). Voilà probablement l’explication majeure de toute cette agitation. Et s’il y a urgence c’est que le mandat du président s’achève en 2014 (...et une guerre des chefs annoncée) !

Fauteuil ou strapontin ?
Si les choses suivent leur cours, nos maires du plateau se retrouveraient à siéger au sein du prestigieux Conseil de Communauté comme vice-présidents. Belle promotion. Mais après tout, il faudra bien que les 11000 habitants du Vercors se fassent entendre parmi les 450 000 autres. Il faudra que ces messieurs donnent de la voix…

Augmentation importante des impôts locaux en perspective
La loi de réforme des collectivités territoriales n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 prévoit la possibilité d’unification des taux des impôts locaux dans son article 72 qui modifie l’article L5211-28-3 du Code Général des Collectivité Territoriales :

« Un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et ses communes membres peuvent décider, sur délibérations concordantes de l'organe délibérant et de chacun des conseils municipaux des communes membres, de procéder à l'unification de l'un ou de plusieurs des impôts directs suivants : la taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties.
Pour chaque taxe dont l'unification est décidée, le taux de la taxe est voté par l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale dans les mêmes limites et conditions que celles applicables à son vote par les communes ».

Ainsi l’adhésion à la Métro ouvrirait la voie à une possible unification des taux d’imposition au niveau intercommunal qui se traduirait inévitablement pour les communes transfuges du Vercors par un alignement sur des taux proches de ceux de Grenoble. Pour les habitants du plateau concernés, l’augmentation des impôts locaux pourrait ainsi être considérable dans le seul but de financer le service de la dette de la Métro (356,5 millions d'euros d'après son rapport d'activités 2011) et des investissements de prestige dont ils profiteraient peu (fiasco du stade des alpes).

L'exemple de Miribel-Lanchâtre
Versant négatif de l’intercommunalité, les taux votés en matière de taxe d'habitation sont 4 fois plus élevés à la Métro (en 2011, 2,29% pour la CCMV, 8,64% pour la Métro).
A l'image de Miribel-Lanchâtre, nouvel entrant à la Métro, un effort conséquent de nivellement de leurs taux a dû être fait pour que le contribuable Lanchâtroux ne le sente pas trop passer sur sa feuille d'imposition.
Les aides et subventions temporaires apportées par la Métro sont sensées compenser cette baisse de recette ... mais pour combien de temps ?
C'est peut-être cela l'agglomération solidaire dont nous parle avec entrain Marc Baietto !

pour télécharger les taux votés en 2011 par communes (CCMV et Métro) : http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/8hu9VD4n

vendredi 9 novembre 2012

La citation ou "Le marketing territorial révélé"

Christian Coigné, maire de Sassenage, le Dauphiné Libéré, 31/08/2012 :

« Le téléphérique permettra aussi de valoriser l'agglomération et les portes du Vercors ».

Vitrine de l'action publique locale, outil de marketing territorial ou utopie mobilisatrice ? Merci à Christian Coigné qui a la franchise de dire clairement à quoi sert ce projet.

lundi 5 novembre 2012

La citation ou "L'éternel recommencement"

Yannick Belle, conseiller général du canton de Fontaine-Sassenage, le Dauphiné Libéré, 31/08/2012 :

« Quand on arrive à Lans, il faut prévoir des navettes pour aller jusqu'aux communes et aux stations du Vercors, et imaginez des offres "téléphérique + navette + forfaits de ski" par exemple ».

Merci Monsieur Belle, pour cette initiative ... qui a l'avantage de déjà exister avec les lignes Transaltitude ... service développé par le Conseil Général de l'Isère !

vendredi 2 novembre 2012

La Métro pète un câble


Le Postillon (le journal papier indépendant de Grenoble et sa cuvette) N°16 est en ligne !

On ne peut pas être contre. Le projet de téléphérique entre l’agglomération grenobloise et le Vercors est un projet incritiquable car il est « écologique », « innovant », « mobilité durable » et tout le tintouin. Tout le monde - ou presque - le défend, de l’UMP à Europe-Ecologie-Les Verts, en passant évidemment par Le Daubé. Faut-il donc être maladivement « anti-tout » pour le critiquer ? Réponses dans ce papier (à retrouver en page 4) où l’avis des habitants du plateau côtoie des réflexions sur la nouvelle religion de la mobilité.

Merci à la rédaction du Postillon pour le lien.