L'excellent journal indépendant grenoblois, le Postillon, parle de nous (en bien) dans son numéro estival indiquant que la Métro va devoir passer du "Rêvocâble" au "Révocâble".
lundi 30 septembre 2013
vendredi 27 septembre 2013
La citation ou "Le président omniscient"
Marc Baïetto, président de la Métro, citylocalnews, 30/08/2013 :
« Certains élus de Chartreuse et de Belledonne m'ont demandé pourquoi la Métro ne leur avait pas proposé, à eux aussi, le transport par câble. (...). On peut aussi rallier le col de Porte. Et il paraît même que la neige est meilleure en Chartreuse que dans le Vercors. "Plus mouillée" ».
En plus de ses immenses connaissances en câblerie, le président a l'air d'en connaître un rayon côté neige. L'incomparable neige "plus mouillée" – "concept innovant" – devrait faire un tabac cet hiver chez les amateurs de glisse de tous bords.
« Certains élus de Chartreuse et de Belledonne m'ont demandé pourquoi la Métro ne leur avait pas proposé, à eux aussi, le transport par câble. (...). On peut aussi rallier le col de Porte. Et il paraît même que la neige est meilleure en Chartreuse que dans le Vercors. "Plus mouillée" ».
En plus de ses immenses connaissances en câblerie, le président a l'air d'en connaître un rayon côté neige. L'incomparable neige "plus mouillée" – "concept innovant" – devrait faire un tabac cet hiver chez les amateurs de glisse de tous bords.
mercredi 25 septembre 2013
Eiffage fait du vieux avec du neuf !
A noter les minces bandes herborées entre le béton ; petite concession d'Eiffage à notre faune locale (bestiaux et écologistes compris).
Voilà où conduit l'amour inconsidéré des classiques. Ah nostalgie quand tu nous tiens !
lundi 23 septembre 2013
Flagrant délit de désinformation : la saison 2
La blague (archi) éculée et fanée sur les 10 000 habitants descendant chaque jour du Vercors pour aller travailler dans l'agglo ayant fait son temps dans la rhétorique journalistique, il fallait bien que Marc Baïetto, expert ès baïettise aille chercher d'autres arguments de vente aussi fallacieux et erronés pour porter son projet de téléphérique.
Afin de renouveler aussi son audience fatiguée, notre hâbleur professionnel est allé trouver cette fois des journalistes dociles auprès du "Journal Rhône-Alpes" (page 11) dont l'impartialité politique reste encore à démontrer.
Nouveau créneau : la lutte contre la désertification médicale
Arguments chocs donc :
- la population des territoires de montagne (ie le Vercors) vieillit ;
- le plateau souffre de la désertification médicale.
Pour le lecteur aguerri, pas de doute, Chantal Féminier, journalisme professionnelle soit dit en passant, n'a pas pu relayer de façon complice de pareilles énormités. Nous avons mené notre petite enquête !
Alors le téléphérique solution miracle qui participera indéniablement à la relance de la démographie médicale ? Les médecins du plateau du Vercors en souffrance ? Bientôt la nécessité de devoir aller consulter "en bas" ?
Si désertification médicale il y a, elle concerne plus l'agglo que le plateau du Vercors !
L'Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins de Rhône-Alpes a mis en ligne
en 2012 l'atlas de la démographie de la médecine générale. Cet outil cartographie, par bassin d'activité, le niveau de risque lié à l'âge des médecins.
Le plateau du Vercors est découpé en 4 secteurs, celui de la Métro en 23.
Après analyse, ces données statistiques très officielles nous montrent ainsi que :
– sur les 13 médecins du plateau, seulement 2 (15%) ont plus de 60 ans. Le seul territoire d'Autrans est en risque démographique élevé lié à l'âge de ses praticiens ;
Pour étayer cette étude, et alors même qu'un projet de maison médicale semble éclore sur Lans-en-Vercors, son maire rappelle aussi dans le compte-rendu du conseil municipal d'avril que le territoire du Vercors ne présente pas aujourd’hui de déficit en termes d’offre de soins pour la population résidente, à l’exception des soins dentaires.
– a contrario et si on regarde vers le bas, 24% des 383 médecins de l'agglo ont plus de 60 ans ! 14 bassins sont en risque élevé dont le secteur ... d'Eybens. Tiens donc !
La désertification médicale avancerait-elle aussi en milieu urbain ? Eybens moins bien pourvue en jeunes médecins que le plateau ?
Ce phénomène est d'autant plus inquiétant que d'après l'INSEE, la population Eybinoise des plus de 60 ans ne cesse de croître.
Au blog "Téléféérique", on avoue que cette perspective de manque de professionnels de santé sur Eybens nous inquiète grandement ! Est-ce que la montagne doit s'ouvrir à la métropole pour l'aider à combler son déficit en généralistes ?
Afin de renouveler aussi son audience fatiguée, notre hâbleur professionnel est allé trouver cette fois des journalistes dociles auprès du "Journal Rhône-Alpes" (page 11) dont l'impartialité politique reste encore à démontrer.
Nouveau créneau : la lutte contre la désertification médicale
Selon Marc Baïetto, en effet, « ce projet est essentiel pour la montagne, dont la population vieillit et souffre de la désertification médicale comme de la concentration des services dans l'agglomération » !
- la population des territoires de montagne (ie le Vercors) vieillit ;
- le plateau souffre de la désertification médicale.
Pour le lecteur aguerri, pas de doute, Chantal Féminier, journalisme professionnelle soit dit en passant, n'a pas pu relayer de façon complice de pareilles énormités. Nous avons mené notre petite enquête !
Alors le téléphérique solution miracle qui participera indéniablement à la relance de la démographie médicale ? Les médecins du plateau du Vercors en souffrance ? Bientôt la nécessité de devoir aller consulter "en bas" ?
Si désertification médicale il y a, elle concerne plus l'agglo que le plateau du Vercors !
en 2012 l'atlas de la démographie de la médecine générale. Cet outil cartographie, par bassin d'activité, le niveau de risque lié à l'âge des médecins.
Le plateau du Vercors est découpé en 4 secteurs, celui de la Métro en 23.
Après analyse, ces données statistiques très officielles nous montrent ainsi que :
– sur les 13 médecins du plateau, seulement 2 (15%) ont plus de 60 ans. Le seul territoire d'Autrans est en risque démographique élevé lié à l'âge de ses praticiens ;
Pour étayer cette étude, et alors même qu'un projet de maison médicale semble éclore sur Lans-en-Vercors, son maire rappelle aussi dans le compte-rendu du conseil municipal d'avril que le territoire du Vercors ne présente pas aujourd’hui de déficit en termes d’offre de soins pour la population résidente, à l’exception des soins dentaires.
– a contrario et si on regarde vers le bas, 24% des 383 médecins de l'agglo ont plus de 60 ans ! 14 bassins sont en risque élevé dont le secteur ... d'Eybens. Tiens donc !
La désertification médicale avancerait-elle aussi en milieu urbain ? Eybens moins bien pourvue en jeunes médecins que le plateau ?
Ce phénomène est d'autant plus inquiétant que d'après l'INSEE, la population Eybinoise des plus de 60 ans ne cesse de croître.
Au blog "Téléféérique", on avoue que cette perspective de manque de professionnels de santé sur Eybens nous inquiète grandement ! Est-ce que la montagne doit s'ouvrir à la métropole pour l'aider à combler son déficit en généralistes ?
vendredi 20 septembre 2013
Un téléphérique nommé désir
A la Métro, on ne ménage ni son temps et ni ses efforts pour faire la promotion du câble partout en France.
Les dates de représentation de nos VRP du téléphérique s’enchaînent à un rythme tellement élevé ... que même nous, avons du mal à suivre ! La Métro est de tous les colloques sur le câble... c'est qu'elle a de l'expérience (inaboutie) à revendre !
La Métro assure la promotion tout azimut du câble dans tous les salons de France
La « passion du câble » en quelques dates, où la Métro tenait le pupitre :
Si ça continue à ce rythme, nos ambassadeurs risquent bientôt de défiler en portant une tunique aux couleurs des Poma, Leitner ou Doppelmayr...
 |
| (c) http://www.isr.at/La-remontee-mecanique-tri.146+M5d637b1e38d.0.html |
La Métro assure la promotion tout azimut du câble dans tous les salons de France
La « passion du câble » en quelques dates, où la Métro tenait le pupitre :
- colloque les déplacements du futur (Le chaînon manquant des déplacements urbains) - 11 et 12 octobre 2012 à Grenoble
- salon mondial de l’immobilier et des investisseurs (les éco-mobilités au cœur des projets urbains) - 12 au 15 mars 2013 à Cannes
- la ville durable à l'horizon 2030 (écomobilités douces et rapides) - 4 avril 2013 à Paris
- 2èmes assises nationales de l'aménagement et de l'économie durables en montagne (Le Transport par câble, quelle solidarité Ville-Montagne ?) - 24 au 26 avril 2013 à Chambéry
- biennale du développement durable (Territoire post-carbone) - 13 et 14 juin 2013 à Grenoble
...et quelques échéances de rentrée avec notre chef de projet ès câble en invité vedette :
- colloque transport par câble aérien en milieu urbain : enjeux techniques, sociaux et politiques (Le transport par câble, un mode de transport comme les autres) - 1er octobre 2013 à Créteil
- colloque ville montagne, quelles solidarités et équilibres ? (Liaison plaine-massifs : se déplacer autrement) - 28 et 29 novembre 2013 à Chambéry
mercredi 18 septembre 2013
La citation ou "La petite poussée de nombrilisme"
Marc Baïetto, président de la Métro, citylocalnews, 30/08/2013 :
« Si le câble ne se fait pas à Grenoble, je ne vois pas où cette technologie pourrait marcher en France ».
C'est sûr la France a les yeux fixés sur l'agglomération grenobloise et son cicérone, phare du rayonnement technologique et de l'innovant azimuté.
« Si le câble ne se fait pas à Grenoble, je ne vois pas où cette technologie pourrait marcher en France ».
C'est sûr la France a les yeux fixés sur l'agglomération grenobloise et son cicérone, phare du rayonnement technologique et de l'innovant azimuté.
dimanche 15 septembre 2013
Marc Baïetto a retrouvé sa calculette !
Heureux dénouement à la Métro...
La calculette "scientifique" de Marc Baïetto, longtemps égarée et considérée comme définitivement perdue, a été retrouvée au fond d'un tiroir grâce à un agent d'entretien !
Approximative durant de longues semaines, la simulation des calculs concernant le projet de transport par câble vers le Vercors a enfin pu reprendre sur des bases "scientifiques".
Et l'on apprend coup sur coup :
Ce ne sont plus 10 000 personnes qui descendent tous les jours du plateau du Vercors vers l'agglomération mais seulement 3 000 ! Confirmé par Marc Baïetto dans une interview donnée le 4 septembre à Radio ISA. Bon ! ce chiffre reste encore un peu élevé mais nous n'en tiendrons pas rigueur à nos experts ès câbles qui ont le courage de se contredire.
Ce n'est plus 50 millions d'euros (estimation "au doigt mouillé") mais 105 millions d'euros HT minimum- hors aménagements connexes - que va coûter ce projet à la collectivité ; s'entend par collectivité, la tirelire du docile contribuable métropolitain, la CCMV ayant déjà bien du mal à estimer le coût de la noria de bus qu'elle devra mettre en place pour assurer le transport des voyageurs à l'arrivée du téléphérique.
Un grand merci donc à cet inconnu fureteur et à l'inventeur de la puce électronique sans lesquels ce projet aurait risqué de voir le jour !
La calculette "scientifique" de Marc Baïetto, longtemps égarée et considérée comme définitivement perdue, a été retrouvée au fond d'un tiroir grâce à un agent d'entretien !
Approximative durant de longues semaines, la simulation des calculs concernant le projet de transport par câble vers le Vercors a enfin pu reprendre sur des bases "scientifiques".
Et l'on apprend coup sur coup :
Ce ne sont plus 10 000 personnes qui descendent tous les jours du plateau du Vercors vers l'agglomération mais seulement 3 000 ! Confirmé par Marc Baïetto dans une interview donnée le 4 septembre à Radio ISA. Bon ! ce chiffre reste encore un peu élevé mais nous n'en tiendrons pas rigueur à nos experts ès câbles qui ont le courage de se contredire.
Ce n'est plus 50 millions d'euros (estimation "au doigt mouillé") mais 105 millions d'euros HT minimum- hors aménagements connexes - que va coûter ce projet à la collectivité ; s'entend par collectivité, la tirelire du docile contribuable métropolitain, la CCMV ayant déjà bien du mal à estimer le coût de la noria de bus qu'elle devra mettre en place pour assurer le transport des voyageurs à l'arrivée du téléphérique.
Un grand merci donc à cet inconnu fureteur et à l'inventeur de la puce électronique sans lesquels ce projet aurait risqué de voir le jour !
vendredi 13 septembre 2013
La citation ou "La cabine d'essayage"
Jean-Paul Gouttenoire, maire de Lans-en-Vercors, la croix, 10/09/2013 :
« Autrefois, le tramway – aujourd’hui disparu au profit d’un service de bus – a sorti cette région de l’isolement. Ce projet de tramway aérien, je suis pour, car il faut revenir à des moyens de transport propres et doux. Est-ce que cela ne vaut pas le coup d’essayer ? »
A plus de 100 millions et des brouettes, l'essayage en cabine, sans délai de rétractation possible, cela vaut le coup d'expérimenter effectivement !
« Autrefois, le tramway – aujourd’hui disparu au profit d’un service de bus – a sorti cette région de l’isolement. Ce projet de tramway aérien, je suis pour, car il faut revenir à des moyens de transport propres et doux. Est-ce que cela ne vaut pas le coup d’essayer ? »
A plus de 100 millions et des brouettes, l'essayage en cabine, sans délai de rétractation possible, cela vaut le coup d'expérimenter effectivement !
mercredi 11 septembre 2013
Epidémie de câbloïte aigüe en Isère
La proposition de Marc Baietto d'installer un téléphérique chez qui le veut (avec l'argent du docile contribuable métropolitain qui plus est) n'est visiblement pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
Tel un appel d'air, jour après jour, les candidats se déclarent pour faire valoir l'adaptabilité de leur territoire à ce type d'infrastructure ! Les câblipathes convaincus font florès en Isère.
Après le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, la Romanche aussi ... c'est maintenant l'Oisans qui fait entendre sa voix oubliée dans la masse des postulants ! Ben oui, quitte à jeter de l'argent par les fenêtres autant que cela se fasse chez nous doivent penser nos petits maires ruraux !
Ainsi, la commune de Villard-Reymond, 5 habitants à l'année, perchée sur les hauteurs de Bourg d'Oisans, veut faire entendre sa voix !
- "Nous aussi nous voulons le téléphérique !"
Quoi de plus symbolique, en effet, de voir un téléphérique s'implanter dans le deuxième village le plus haut de France à 1620 mètres d'altitude.
- "Le câble faciliterait la visite quotidienne du facteur" pour les uns.
- "Je pourrais descendre faire le marché à Bourg d'Oisans" pour les autres.
On le voit les applications pratiques et concrètes ne manquent pas pour justifier ce projet.
- "Tant que c'est pas nous qui payons la facture !".
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
Certains idéalistes voient plus loin même ...
- "et pourquoi ne pas relier le village au domaine skiable de l'Alpe d'Huez ? On pourrait aussi déposer un dossier d'unité touristique nouvelle (dans le jargon des aménageurs une opération de développement touristique en zone de montagne) pour la construction de nouveaux lits afin de désengorger l'Alpe".
- "Ce projet pharaonique fait tourner la tête de certains, c'est sûr !"
La machine s'emballe vite ici ! Les Uissans sont des montagnards modernes. Certains en seraient déjà à vouloir construire des structures culturelles alors même que le téléphérique n'est pas encore là.
La course au téléphérique est bien lancée ! Lutte serrée pour le podium... Maires de l'Isère, porteurs d'un projet novateur pour votre commune, n'hésitez pas à adresser votre dossier à la Métro, concours transport par câble - 3, rue Malakoff 38031 Grenoble Cedex 01.
Hommes, téléphériques, et choses, tout est imaginé. C’est un texte, rien qu’une histoire fictive.
Tel un appel d'air, jour après jour, les candidats se déclarent pour faire valoir l'adaptabilité de leur territoire à ce type d'infrastructure ! Les câblipathes convaincus font florès en Isère.
Après le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, la Romanche aussi ... c'est maintenant l'Oisans qui fait entendre sa voix oubliée dans la masse des postulants ! Ben oui, quitte à jeter de l'argent par les fenêtres autant que cela se fasse chez nous doivent penser nos petits maires ruraux !
Ainsi, la commune de Villard-Reymond, 5 habitants à l'année, perchée sur les hauteurs de Bourg d'Oisans, veut faire entendre sa voix !
- "Nous aussi nous voulons le téléphérique !"
Quoi de plus symbolique, en effet, de voir un téléphérique s'implanter dans le deuxième village le plus haut de France à 1620 mètres d'altitude.
- "Le câble faciliterait la visite quotidienne du facteur" pour les uns.
- "Je pourrais descendre faire le marché à Bourg d'Oisans" pour les autres.
On le voit les applications pratiques et concrètes ne manquent pas pour justifier ce projet.
- "Tant que c'est pas nous qui payons la facture !".
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
Certains idéalistes voient plus loin même ...
- "et pourquoi ne pas relier le village au domaine skiable de l'Alpe d'Huez ? On pourrait aussi déposer un dossier d'unité touristique nouvelle (dans le jargon des aménageurs une opération de développement touristique en zone de montagne) pour la construction de nouveaux lits afin de désengorger l'Alpe".
- "Ce projet pharaonique fait tourner la tête de certains, c'est sûr !"
La machine s'emballe vite ici ! Les Uissans sont des montagnards modernes. Certains en seraient déjà à vouloir construire des structures culturelles alors même que le téléphérique n'est pas encore là.
La course au téléphérique est bien lancée ! Lutte serrée pour le podium... Maires de l'Isère, porteurs d'un projet novateur pour votre commune, n'hésitez pas à adresser votre dossier à la Métro, concours transport par câble - 3, rue Malakoff 38031 Grenoble Cedex 01.
Hommes, téléphériques, et choses, tout est imaginé. C’est un texte, rien qu’une histoire fictive.
lundi 9 septembre 2013
La citation ou "La culture de l'inutile"
Jean-Paul Gouttenoire, maire de Lans-en-Vercors, le Figaro, 11/12/2009 :
« Ce projet (i.e la centrale photovoltaïque) est né parce que nous avons vingt-cinq ans de retard sur l'énergie en France. (...) Dans quelques décennies, il n'y aura plus de pétrole, et la planète se réchauffant, nous n'aurons plus de neige. Or, nous dépendons totalement du tourisme. Il y a urgence ! ».
Avant le téléphérique, la centrale photovoltaïque ! À croire que tous les projets du plateau du Vercors se construisent sur le pic de production mondial de pétrole et que le dogme environnementaliste doit rationaliser tous ces beaux projets vertueux.
Toujours un temps d'avance, Jean-Paul Gouttenoire, à l’écoute de la rumeur du monde, pionnier des dénicheurs de tendances, expérimentateur des champs neufs de la science et chantre de l'innovation matérielle...
« Ce projet (i.e la centrale photovoltaïque) est né parce que nous avons vingt-cinq ans de retard sur l'énergie en France. (...) Dans quelques décennies, il n'y aura plus de pétrole, et la planète se réchauffant, nous n'aurons plus de neige. Or, nous dépendons totalement du tourisme. Il y a urgence ! ».
Avant le téléphérique, la centrale photovoltaïque ! À croire que tous les projets du plateau du Vercors se construisent sur le pic de production mondial de pétrole et que le dogme environnementaliste doit rationaliser tous ces beaux projets vertueux.
Toujours un temps d'avance, Jean-Paul Gouttenoire, à l’écoute de la rumeur du monde, pionnier des dénicheurs de tendances, expérimentateur des champs neufs de la science et chantre de l'innovation matérielle...
mardi 3 septembre 2013
Réunion de crise de rentrée au Téléféérique
– Alors les gars, les vacances c'était bien ?
– J'étais à Chamonix, j'ai pas pu me retenir, j'ai pas arrêté de prendre le téléphérique.
– Phénomène de décompensation classique…
– Ça se soigne ?
– Ça m'a l'air grave, faudrait consulter.
– T'as qui à me conseiller ?
– Les plus en pointe actuellement, c'est le service communication de la Métro.
– Et au fait, ils en sont où nos hiérarques ?
– Leur chef avait pas l'air content sur la photo du Daubé de la fin août.
– Les esprits supérieurs sont d'éternels incompris.
– « Si le câble ne se fait pas dans le Vercors, on le fera ailleurs » qu'il a dit. On ne peut être plus clair. Le Vercors il s'en fout, ce qu'il veut c'est du câble.
– Note, on s'en doutait un peu.
– Et c'est où "ailleurs" ?
– A Chamrousse…
– Z'ont déjà dit qu'ils en voulaient pas. Nos amis "Des Pieds sur terre" lui ont bien fait comprendre.
– … ou en Chartreuse, au col de Porte.
– Au col de Porte ! Pour dynamiser la filière bois alors !
– Vous moquez pas, le mec a des ambitions pour son agglo. Après Chamonix et le mont Blanc, Zermatt et le Cervin, Grindelwald et l'Eiger, il y aura Grenoble et son télécabine du col de Porte.
– Putain t'as raison, ça en jette.
– C'est les pères Chartreux qui vont être contents !
– Tu le prolonges jusqu'à Saint-Pierre et les curetons y ferment leur clapet.
– Sinon il lui reste la solution de repli, en mode micro-local …
– J'vois pas !
– Il le fait entre son jardin et son bureau. Mais là c'est plus cher, il va falloir qu'il mette la main au portefeuille.
– C'est mal barré.
– Du coup il détourne le concept "Not in my backyard" en "In my backyard". Trop fort.
– Un intello pareil, ça devrait le séduire.
– Du coup, il va servir à quoi notre blog ?
– A plus rien
– Ça va nous faire un manque…
– C'est mieux comme ça. Faut pas fréquenter la connerie trop longtemps, à la fin tu finis par trouver ça normal.
– D'ici à ce qu'ils s'entêtent…
– M'en parle pas. J'en ai mal à la tête d'avance.
– J'étais à Chamonix, j'ai pas pu me retenir, j'ai pas arrêté de prendre le téléphérique.
– Phénomène de décompensation classique…
– Ça se soigne ?
– Ça m'a l'air grave, faudrait consulter.
– T'as qui à me conseiller ?
– Les plus en pointe actuellement, c'est le service communication de la Métro.
– Et au fait, ils en sont où nos hiérarques ?
– Leur chef avait pas l'air content sur la photo du Daubé de la fin août.
– Les esprits supérieurs sont d'éternels incompris.
– « Si le câble ne se fait pas dans le Vercors, on le fera ailleurs » qu'il a dit. On ne peut être plus clair. Le Vercors il s'en fout, ce qu'il veut c'est du câble.
– Note, on s'en doutait un peu.
– Et c'est où "ailleurs" ?
– A Chamrousse…
– Z'ont déjà dit qu'ils en voulaient pas. Nos amis "Des Pieds sur terre" lui ont bien fait comprendre.
– … ou en Chartreuse, au col de Porte.
– Au col de Porte ! Pour dynamiser la filière bois alors !
– Vous moquez pas, le mec a des ambitions pour son agglo. Après Chamonix et le mont Blanc, Zermatt et le Cervin, Grindelwald et l'Eiger, il y aura Grenoble et son télécabine du col de Porte.
– Putain t'as raison, ça en jette.
– C'est les pères Chartreux qui vont être contents !
– Tu le prolonges jusqu'à Saint-Pierre et les curetons y ferment leur clapet.
– Sinon il lui reste la solution de repli, en mode micro-local …
– J'vois pas !
– Il le fait entre son jardin et son bureau. Mais là c'est plus cher, il va falloir qu'il mette la main au portefeuille.
– C'est mal barré.
– Du coup il détourne le concept "Not in my backyard" en "In my backyard". Trop fort.
– Un intello pareil, ça devrait le séduire.
– Du coup, il va servir à quoi notre blog ?
– A plus rien
– Ça va nous faire un manque…
– C'est mieux comme ça. Faut pas fréquenter la connerie trop longtemps, à la fin tu finis par trouver ça normal.
– D'ici à ce qu'ils s'entêtent…
– M'en parle pas. J'en ai mal à la tête d'avance.