mercredi 6 novembre 2013

Communiquer n’est pas informer

... Pour détourner le titre d'un essai de Dominique Wolton.

Quand la communication est soupçonnée de manipulation... Petit exemple avec l'évaluation du coût du projet présentée en page 34 du magnifique dossier de concertation produit par la Métro dans le cadre de la concertation publique !
Rappelez-vous au lancement du projet :  la Métro estime à “40 à 50 millions d’euros, pour la totalité de l’opération
Bien que les experts d'ingérop, bureau d'études missionné pour les études amont aient affichés leur plus grand scepticisme quant à la possibilité d'implanter sur la ligne envisagée une solution classique de télécabine de type monocâble, la Métro continue sa stratégie de séduction en maintenant le cap arguant d'un investissement raisonnable.

La désinformation par l'exemple

Extrait du document de "concertation" de La Métro (page 34)

La télécabine : un faux semblant

La Métro aurait gagné en légitimité en s'évitant de faire de la rétention d'information vis-à-vis du public sur le mode "télécabine" : temps de trajet largement supérieur à la voiture (avec une vitesse en ligne à 6m/s), arrêt complet pour maintenance de deux semaines par an, temps estimé d'indisponibilité lié au vent de 21 jours par an, nécessité de couper l'intégralité de la végétation sous la ligne, coût d'exploitation plus élevé que sur un 3S, traversée des gorges du Bruyant impossible ... Pour résumer : totalement impraticable sur le Vercors.