mercredi 10 octobre 2012

Vue sur le "champ de bataille" autour du téléphérique

Mais pourquoi donc la Métro se mêle-elle de ce qui ne la regarde pas ? Et pour quelles raisons ? Certainement pas pour le bien des habitants du plateau du Vercors, territoire sur lequel elle n'a aucune autorité légitime… pour le moment (voir le graphe).
L’enjeu véritable est à chercher pour partie dans la volonté de la Métro de devenir une Communauté Urbaine (450 000 habitants requis mais aussi plein de subventions pour la Métro et du prestige pour son leader). Pour cela il lui faut convaincre encore quelques communes de la rejoindre. Les communes du plateau du Vercors sont dans la ligne de mire après que de nombreuses autres aient refusé l’invitation. Le hic c’est qu’aujourd’hui rien ne relie la Métro au plateau. Le projet de téléphérique est le pied de biche qui doit permettre d’entrer chez ces  vertacomicoriens jusque-là récalcitrants (avec un nom pareil faut vraiment qu’ils soient motivés ceux d’en-bas !).


Si personne ne bouge notre futur proche est l'intégration à venir des communes du plateau à la Métro. Pourquoi pas, à la condition qu'une décision de cette importance ne se prenne pas en catimini, mais en toute connaissance de cause ; en connaissance de toutes les causes faudrait-il ajouter. Car il faut bien l'avouer, pas mal de choses nous échappent encore dans les motivations des promoteurs de ce projet.



Une urgence explicable par de très mauvaises raisons
Voilà probablement l’explication majeure de toute cette agitation. Et s’il y a urgence c’est que le mandat du président de la Métro s’achève en 2014 ! Si les choses suivent leur cours, nos maires du plateau se retrouveraient à siéger au sein du prestigieux Conseil de Communauté comme vice-présidents. Belle promotion. Mais après tout, il faudra bien que les 11000 habitants du Vercors se fassent entendre parmi les 450 000 autres. Il faudra que ces messieurs donnent de la voix…

Vous noterez que pour le moment les habitants, du Vercors et de l'Agglo sont absolument absents du "champ de bataille"… Il est possible qu'ils s'y invitent, s'ils en parlent à leurs représentants directs : leurs conseillers municipaux.